Dès qu’un dentiste arrête d’apprendre, ses connaissances vieillissent. La meilleure façon de garder un cabinet sûr, efficace et attractif est donc de suivre régulièrement des formations adaptées. Cet article explique comment y parvenir, pas à pas.
Pourquoi ne jamais arrêter d’apprendre ?
Le matériel change vite, les normes d’hygiène aussi, sans parler des attentes des patients. Un praticien qui se tient à jour :
- sécurise ses actes ;
- améliore la satisfaction des patients.
Résultat : moins de complications et un bouche-à-oreille positif qui fait grandir le cabinet.
Quelles obligations légales respecter ?
La loi impose un nombre minimal d’heures de formation continue sur trois ans. Les thèmes prioritaires concernent la qualité des soins et la sécurité. Le tableau ci-dessous récapitule l’essentiel :
| Période de référence | Minimum d’heures | Axes obligatoires | Organismes reconnus |
|---|---|---|---|
| 2023-2025 | 30 h | Qualité, sécurité, gestion des risques | ANDPC, universités |
Un contrôle peut avoir lieu à la fin de chaque cycle. Garder les attestations évite toute sanction.
Quel format choisir pour se former ?
Les besoins varient selon l’expérience et le temps disponible. On distingue :
- cours présentiels pour pratiquer sur fantômes ou patients volontaires ;
- modules en ligne comme à voir sur LearnyLib pour réviser le soir au calme.
Mixer ces deux approches renforce la mémorisation et limite les déplacements.
Comment organiser le temps de formation ?
Planifier les sessions dès le début d’année aide à ne pas repousser. Bloquer un créneau fixe chaque mois – un vendredi après-midi, par exemple – réduit l’impact sur les rendez-vous. Prévenir l’équipe tôt évite les annulations de dernière minute. Si le cabinet ferme, informer les patients à l’avance et proposer des plages supplémentaires avant ou après.
Comment financer les formations continues ?
Plusieurs solutions existent :
- crédits de l’Agence nationale du DPC : budget annuel dédié ;
- fonds interprofessionnels régionaux : aides pour les formations longues ;
- abondement personnel : remboursement possible via l’impôt sur le revenu.
Comparer les dispositifs permet souvent de couvrir tout ou partie des frais, déplacement compris.
Comment évaluer les progrès réalisés ?
Fixer un objectif concret avant chaque stage, par exemple « poser une gouttière thermoformée sans retouche ». Après la formation, mesurer le temps réel passé au fauteuil ou le nombre de reprises nécessaires. Un journal de bord partagé avec l’assistante rend ces données visibles et motive la poursuite des efforts.
Quels conseils pour rester motivé ?
Varier les sujets évite la lassitude : alternance entre clinique, gestion et communication. S’inscrire avec un confrère crée un engagement mutuel. Enfin, célébrer les petites victoires – un soin plus rapide, un patient rassuré – alimente la motivation jour après jour.
