Un diagnostic de peau est comme une photo en rayon X : en quelques minutes il montre ce que l’œil nu ne voit pas, du simple manque d’eau aux débuts d’une allergie. Voici, en langage très clair, tout ce que ces examens dévoilent réellement.
Sommaire
ToggleQuels signes invisibles apparaissent lors du diagnostic ?
Avant même de parler de chiffres, le logiciel révèle des zones « cachées ». Les caméras spéciales filtrent la lumière et font ressortir :
- des rougeurs profondes qui annonceront peut-être une couperose ;
- des amas de bactéries autour d’un pore en train de s’enflammer ;
- des taches pigmentaires prêtes à émerger en surface.
Ces images rappellent une carte thermique : des points clairs indiquent une future irritation alors que les zones sombres restent calmes. L’avantage est simple : on peut agir avant que le problème ne devienne visible.
Comment un diagnostic mesure l’hydratation et le sébum ?
Les sondes électriques évaluent l’eau et le gras à la surface. Le tableau ci-dessous donne une lecture rapide :
Mesure affichée | Interprétation simple | Geste conseillé |
---|---|---|
< 30 % d’eau | Peau très sèche | Crème riche matin et soir |
30 – 50 % d’eau | Légère déshydratation | Fluide hydratant + verre d’eau |
> 50 % d’eau | Bonne réserve | Entretien basique |
Sébum < 20 µg/cm² | Sécheresse ou âge | Baume relipidant |
Sébum 20-70 µg/cm² | Zone d’équilibre | Routine douce |
Sébum > 70 µg/cm² | Excès gras | Gel purifiant ciblé |
Ces chiffres parlent vite : un enfant comprend qu’« en dessous de 30 », la peau manque d’eau comme une plante oubliée.
Le diagnostic peut-il révéler rides et perte de fermeté ?
Oui. Le système projette une lumière rasante. Les rides se montrent comme de petites vallées. Plus la vallée est longue, plus la ride est ancrée. Pour la fermeté, une pression douce teste l’élasticité : si la peau revient lentement, elle a besoin de soutien. Un adulte peut ressentir les rides, mais l’appareil les chiffre au micromètre. On sait alors si un simple soin lissant suffit ou si un traitement médical sera utile. Cette mesure chiffrée motive : voir un score passer de 60 % à 75 % après trois mois de soin est très parlant.
Qu’apprend-il sur les taches et le capital soleil ?
La lumière UV révèle des taches pigmentaires sous la couche visible. On voit souvent des points gris cachés chez les personnes qui aiment la plage sans chapeau. Le logiciel compte ces points et estime le « capital soleil ». Quand le score est bas, la peau possède moins de défenses ; il faut alors adopter un indice 50 quotidien, même en ville. Dans certains cas, des taches régulières et rondes peuvent signaler des kératoses qu’il faudra montrer au dermatologue.
Peut-on détecter sensibilités et allergies cutanées ?
Le diagnostic de peau gratuit observe la réaction immédiate de la peau à une lumière chaude :
- si la zone rougit en quelques secondes, la peau est réactive ;
- si plusieurs petits vaisseaux deviennent visibles, on parle d’hypersensibilité ;
- si aucune réaction n’apparaît, la barrière cutanée se porte bien.
Ces signes aident à choisir des produits sans parfum ou à base d’avoine apaisante. Un test d’allergie peut suivre, mais le diagnostic oriente déjà la recherche.

Comment interpréter les résultats pour choisir ses soins ?
Le rapport final ressemble à un bulletin scolaire, avec des notes de 0 à 100. Au-dessus de 70, c’est vert : on entretient. Entre 40 et 70, la case est orange : on corrige. Sous 40, c’est rouge : on consulte un professionnel. Pour passer du rouge au vert, il suffit souvent d’un trio simple : nettoyage doux, hydratation ciblée et protection solaire. Le grand avantage est de remplacer le hasard par une ordonnance précise : on sait quel actif appliquer, où, et combien de temps.
À quelle fréquence refaire un diagnostic pour suivre l’évolution ?
La plupart des spécialistes conseillent deux bilans par an, au changement de saison. Après un traitement (laser, peeling) ou une montée d’acné, un contrôle à trois mois permet de vérifier le progrès. Les ados peuvent attendre six mois, les peaux matures gagnent à se suivre tous les trois mois. L’idée n’est pas de collectionner les résultats mais de comparer le même visage dans les mêmes conditions pour voir, noir sur blanc, que la peau progresse.
En résumé, un diagnostic éclaircit ce que la glace laisse deviner : niveaux d’eau, de gras, profondeur des rides, vie cachée des taches et seuil de sensibilité. Grâce à ces données simples, chacun peut bâtir une routine juste et éviter bien des surprises.